Réalisations

La production de biochar, issue de la pyrolyse de la matière organique, offre une alternative de revalorisation de la matière organique. Elle permet une gestion responsable des résidus, une séquestration du carbone et s’intègre dans les principes de l’économie circulaire. En collaboration avec le département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, plusieurs essais ont été menés en 2016 et 2017 dans le but de tester l’effet du Biochar en amendement dans les substrats de cultures sur la croissance des plantes et la rétention en eau des substrats.

Ce projet de recherche réalisé par le Cégep régional de Lanaudière et son centre de recherche affilié, le CEFTA (Centre d’expertise et de formation en technologies alimentaires), en collaboration avec le partenaire privé, est un projet servant de prémisse à un projet de grande envergure. Dans un premier temps, une recherche documentaire exhaustive a été réalisée au niveau des différentes normes en vigueur (HACCP, PASA, PASAF, ACQ, BRC, SQF) ainsi que sur l'utilisation de l'ozone dans l'air en agroalimentaire...

En 2015, le Centre Hospitalier Régional de Lanaudière a expérimenté une nouvelle technologie de déshydratation in situ afin de gérer les matières organiques générées dans leurs services alimentaires. Dans la perspective de valoriser cette poudre de résidus organiques déshydratés (PROD), différents essais ont été menés afin de caractériser la PROD par des analyses physico-chimiques et biologiques, de suivre sa stabilité durant l’entreposage et de tester sa valeur horticole comme amendement au substrat de culture.

Le vermicompostage, où les vers de terre décomposent la matière organique, est l’une des méthodes de gestion responsable des déchets organiques. Le vermicompost ainsi produit constitue aussi une source non négligeable d’éléments fertilisants indispensables à la croissance des plantes. Le projet réalisé en 2015 visait à étudier l’effet de l’ajout du vermicompost dans le substrat sur la production et la qualité nutritionnelle de la tomate.

Ce produit novateur attire de plus en plus de consommateurs. Souvent nommée « caviar », c’est une perle constituée d’une mince couche de « gélatine » qui emprisonne une goutte de jus de petits fruits. Étant faite à la main, une à la fois, par la technique de sphérification inverse, la fabrication actuelle ne permet pas de rencontrer la capacité de production désirée.

Réalisé en 2014, le projet consiste à valoriser la fleur d’ail coupée qui continue à former des bulbilles même après sa coupe. Ces bulbilles peuvent être utilisées comme semences ou comme sous-produits de l’ail.